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De ton ventre de mère
Tu es la prisonnière
Le sang coule en chagrin
Les larmes de ces vies perdues
Les enfants que tu n’as pas eus
T’ont enchaînée à tes regrets
Il est temps, il est trop tard maintenant
Ton âge n’est plus d’être maman
Pourtant tu rêves encore la nuit
D’un tout-petit qui te sourit
Si tu le serres contre ton coeur
Tu ressentiras des douleurs
Et couleront les larmes de sang
Hors de ton ventre incessamment
Ton destin, mère endeuillée
Du souvenir des enfants perdus
Il coulera entre tes jambes
À la recherche de ces âmes nues.

© Le souvenir des enfants perdus – Ludiane de Brocéliande 

Extrait de : J’irai toucher ton âme

Posted in Humanisme, Poésie engagée

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